jeudi 23 juin 2011

La feuille blanche


C'est dur de tenir un blog à jour ! Il parait qu'il faut absolument combattre le syndrome de la "feuille blanche"...Sauf que les mots ne sont plus ce qu'ils étaient ! Parler de feuille blanche alors que je tapote sur mon clavier, ça me perturbe un peu dans mes références scolaires...
On a envie de raconter sa vie...On a envie de raconter le monde...et on n'est qu'un anonyme qui survit dans son entourage quotidien...Et un jour, on a envie de jouer avec les mots, on a envie de dire les choses...Et même si on se rend compte que le mot "humanité" n'a plus aucun sens, que le fric, le pognon, le blé, la thune, l'oseille, le grisbi, ça nourrit la guerre et non pas les enfants, on a envie de dire qu'on est encore là...
 Et pendant que j'écris ce billet Bernard LAVILLIERS chante...


"Est-ce ainsi que les hommes vivent ?" Chante Nanard, chante ! Nos utopies sont toujours là ! Ce sont les utopies qui referont notre monde !
Et pour combattre le syndrome de la feuille blanche, ce soir j'étale mes états d'âme...Je ferai mieux d'aller boire un coup au bistrot du coin...Bistrot, taverne, estaminet, rade, troquet, autant de noms qui qualifient le lieu de perdition où le prolo va boire son SMIC pour oublier que demain il fera jour...Autant de noms servant aussi d'alibis aux cuites magnifiques qui jalonnent la vie...La cuite, la piste, la jaille, le dégagement, des noms qui  feront souffler dans le biniou la "France d'en bas", pendant que la "France d'en haut" rentrera dignement chez elle après un vin d'honneur, un cocktail, une garden-party, un apéritif dinatoire...
Finalement, la lutte des classes passe par des chemins surprenants!


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