samedi 3 décembre 2011

C'est quand qu'on la fait ?

"Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre cœur n'importe quelle injustice commise contre n'importe qui, où que ce soit dans le monde.
C'est la plus belle qualité d'un révolutionnaire..."

Lettre d'adieu de Che Guevara à ses enfants ( mars 1965)


J'avais 19 ans lorsque Che Guevara a été exécuté en Bolivie...A l'époque, j'avoue que je ne connaissais rien de ce personnage devenu mythique, et j'étais bien éloigné de la lutte des classes et de la révolution mondiale.

Depuis, j'ai constaté que l'homme était un loup pour l'homme, et que le monde se divisait en deux classes : celle des exploiteurs et des exploités...

Dès mon entrée dans le monde du travail, j'ai choisi instinctivement mon camp et je n'ai jamais eu à le regretter. Mais le monde du travail que j'ai connu se situait dans un contexte "que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître..."


On militait sans état d'âme...On menait les batailles dans les boites...On menait les batailles contre le gouvernement et souvent le rapport de forces nous amenait la victoire...C'était le temps où les travailleurs étaient solidaires...C'était le temps où les travailleurs défendaient leurs intérêts face à la classe des possédants.
C'était le temps où 'l'internationale" cartonnait en tête du hit-parade



Ce billet n'est ni passéiste, ni nostalgique...C'est le cri d'alarme d'un vieux militant progressiste qui ne supporte plus que la pensée unique véhiculée quotidiennement par tous les affidés du pouvoir devienne la feuille de route de la masse des travailleurs et des citoyens en général...

C'est aussi un cri d'alarme contre le crime qui est perpétré contre la démocratie par la junte financière mondiale...



Le capitalisme n'a pas le choix : il fait sa "révolution" pour survivre...Et sa "révolution" est efficace, car aucun contre pouvoir de masse ne s'y oppose...Alors acteurs où spectateurs ?

Alors, c'est quand qu'on la fait, notre révolution ?

"Le peuple uni ne sera jamais vaincu..."




3 commentaires:

  1. C'est bien joué ... en mettant les pays à genoux les uns après les autres, on enchaîne un peu plus ceux qui voudraient se rebeller !
    C'est la Crise, on vous dit ! ... et elle a bon dos. Le surendettement était prévisible et la crise qui s'ensuit également.
    A qui profite le crime ?

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  2. 'Tain t'es vieux! :)
    United we stand, divided we fall!

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  3. Yes brother, and ..."We had better get along
    together we'll be so strong"...

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