jeudi 30 juin 2011

De l'art de gouverner...

J'ai promis à ma blogueuse préférée de lui faire un "link" dans mon billet. Bon, ben ça c'est fait !
Ce soir, nous avons un nouveau gouvernement... Alléluia ! Bernadette qui a perdu son siège de conseillère générale de Corrèze, a réussi à réussi à fourguer à Sarko son copain David Douillet qui récupère un hochet ministériel, à savoir un poste de "Secrétaire d’État aux Français de l'étranger"...S'occuper des "Français de l'étranger", ça me semble quand même un sacré rétro-pédalage de la part de notre Zébulon national 
On est quand même loin de l'époque flamboyante du Sarkozysme qui avait vu la naissance du "Ministère de l'immigration et de l'identité nationale" pour prendre en charge le sort des "étrangers en France" ! Bon, je sais, il va y avoir des élections en 2012, et les "Français de l'étranger" constituent un réservoir de voix non négligeables pour l'UMP...Et c'est sans doute faire preuve d'un esprit bien tordu que de penser une chose pareille...
Ce remaniement ministériel mérite hautement de figurer dans les livres d'histoire. Je croyais naïvement qu'un ministre était nommé pour servir l’État, pour diriger un ministère et tous les fonctionnaires qui y travaillaient...Nous avons assisté aujourd'hui à un morceau d'anthologie. On se serait cru dans une cour de récréation où les cacas nerveux se disputaient au combat des égos. Cette pantalonnade sur laquelle pratiquement tous les médias ont persiflé, ne risque pas de réconcilier le citoyen avec la politique...Mais ce n'est pas grave, l'objectif était de flinguer BORLOO pour les présidentielles.

Je pense que Coluche se serait bien amusé aujourd'hui !






jeudi 23 juin 2011

La feuille blanche


C'est dur de tenir un blog à jour ! Il parait qu'il faut absolument combattre le syndrome de la "feuille blanche"...Sauf que les mots ne sont plus ce qu'ils étaient ! Parler de feuille blanche alors que je tapote sur mon clavier, ça me perturbe un peu dans mes références scolaires...
On a envie de raconter sa vie...On a envie de raconter le monde...et on n'est qu'un anonyme qui survit dans son entourage quotidien...Et un jour, on a envie de jouer avec les mots, on a envie de dire les choses...Et même si on se rend compte que le mot "humanité" n'a plus aucun sens, que le fric, le pognon, le blé, la thune, l'oseille, le grisbi, ça nourrit la guerre et non pas les enfants, on a envie de dire qu'on est encore là...
 Et pendant que j'écris ce billet Bernard LAVILLIERS chante...


"Est-ce ainsi que les hommes vivent ?" Chante Nanard, chante ! Nos utopies sont toujours là ! Ce sont les utopies qui referont notre monde !
Et pour combattre le syndrome de la feuille blanche, ce soir j'étale mes états d'âme...Je ferai mieux d'aller boire un coup au bistrot du coin...Bistrot, taverne, estaminet, rade, troquet, autant de noms qui qualifient le lieu de perdition où le prolo va boire son SMIC pour oublier que demain il fera jour...Autant de noms servant aussi d'alibis aux cuites magnifiques qui jalonnent la vie...La cuite, la piste, la jaille, le dégagement, des noms qui  feront souffler dans le biniou la "France d'en bas", pendant que la "France d'en haut" rentrera dignement chez elle après un vin d'honneur, un cocktail, une garden-party, un apéritif dinatoire...
Finalement, la lutte des classes passe par des chemins surprenants!


mercredi 15 juin 2011

Parler pour ne rien dire...

La télévision est un spectacle permanent, surtout dans les journaux télévisés et les "magazines d'information"...La télé est un outil formidable pour développer le nombrilisme et mettre en scène  un scénario catastrophe sur le moindre fait divers survenu à Triffouilly les Oies.
La télé est aussi le temple de la langue de bois. Je suis toujours aussi admiratif de voir nos crânes d’œuf débiter des sornettes la main sur le cœur, tout en ne pensant pas un mot de ce qu'ils racontent...S'ils le font, c'est qu'il doit y avoir un retour sur investissement, c'est sans doute moi qui ai l'esprit mal tourné...
En tout cas, il y en avait un qui maniait les mots à la perfection pour provoquer le comique par l'absurde, c'était Raymond Devos. La petite vidéo ci-dessous, ramenée à notre Zébulon national, ne manque pas de sel à cet égard...

Salauds de vieux !

"Pourquoi ces jeunes générations accepteraient-elles de participer à l'effort de prise en charge de la dépendance de leurs aînés si, en plus, elles ont à assumer le fardeau de la dette léguée par ceux-ci? Qu'en termes élégants, notre premier sinistre en déplacement hier à Marseille, a exprimé la vision de la société que lui et ses amis du CAC 40 voudraient nous imposer...
"Salauds de vieux ! Vous n'avez pas honte de laisser vos enfants sur la paille? Avec vos pensions de misère, vous êtes en train de ruiner le pays !"
En limitant le dossier de l'aide à l'autonomie aux seules personnes âgées, le gouvernement voudrait montrer que cette partie de la population devient une charge insurmontable pour l'ensemble de la société
Dans ce dossier, la sémantique n'est pas neutre. Il est à noter que l'ensemble des médias, certains partis politiques, certaines organisations syndicales et une grande partie de nos concitoyens se sont focalisés sur le terme "dépendance" , avec toute les connotations péjoratives que cela entraîne sur le regard porté sur la population des seniors.
Et pourtant l'utilisation du mot "dépendance" est discriminatoire. En réservant aux seules personnes âgées le terme de "dépendance", on induit l'idée que la vieillesse est forcément synonyme d'une charge pour la société.
Ainsi est nié l'impact des conditions de vie et de travail sur lesquels on peut agir, pour ne retenir que l'âge biologique  pour lequel la responsabilité de la société n'est pas engagée.
Il est évident qu'une autre approche qui récuse le terme de "dépendance" pour lui substituer le concept "d'aide à l'autonomie ou handicap", n'a pas le vent en poupe auprès de nos gouvernants qui s'appliquent consciencieusement  à détricoter le programme social du Conseil National de la Résistance.
Ce texte fondateur de notre Sécu, rappelle que l'être humain a des droits de sa naissance à sa mort et cela quels que soient son âge et son état de santé. Tout être humain est dépendant des autres et son environnement. Cette dépendance est le fondement même de la vie sociale.




vendredi 10 juin 2011

Commentaires

Désolé pour celles et ceux qui ont voulu soutenir ce blog en laissant un commentaire...Erreur de néophyte et de débutant, je n'avais pas activé les paramètres nécessaires...Tout doit être rentré dans l'ordre maintenant...Ce n'est pas en effet rigolo d'être tout seul à discourir sur ce blog
Merci de vos visites

mercredi 8 juin 2011

Pro Déo...Pro Patria...

"Pro Déo...Pro Patria..." Pour Dieu, pour la Patrie...Le sabre et le goupillon...Je n'avais jamais remarqué ces lettres d'or gravées sur  le monument aux morts du bourg, devant lequel je me gare régulièrement...Il est vrai que ce parking est aussi celui de la boucherie charcuterie que je fréquente régulièrement...Le monument aux morts côtoyant la boucherie du bourg : quel clin d’œil morbide à l'histoire ! La boucherie que fut la "Grande Guerre" aura au moins enrichi les marchands de canons et les fabricants de monuments aux morts, qui avaient sans doute les mêmes intérêts. Cette boucherie où les pauvres bougres de paysans bretons ne pensaient certainement pas à se battre pour Dieu ou pour la Patrie...Dans l'horreur et l'angoisse, ils ne pensaient surtout qu'à sauver leur peau !
Aujourd'hui, les marchands de canons se portent toujours bien , merci ! Le cynisme et l'affairisme de nos gouvernants ne s’embarrassent pas de la vie de quelques libyens, cynisme d'autant plus accentué quand, telle une vierge effarouchée, notre Zébulon national vole au secours des mêmes libyens au nom des droits de l'homme !
Et notre belle armée possède ainsi un terrain de manœuvre grandeur nature,  où les armes françaises sont testées contre d'autres armes françaises...La perfection dans l'entraînement, qu'aucune culotte de peau étoilée n'a pu mettre en œuvre dans une guerre "classique"
Car la France n'est pas en guerre, ni en Libye, ni en Afghanistan, ni d'ailleurs comme elle ne l'a jamais été en Algérie : il s'agit simplement de simples opérations d'assistance où de maintien de l'ordre...Et notre armée n'est plus une armée de conscription, elle devenue une armée de métier qui constitue une véritable machine à intégrer nos jeunes "issus de l'immigration", qui pourront ainsi se faire se faire démolir le portrait à la place des "français de souche"...Et s'il y en a qui survivent, eh bien on en fera des vigiles ou des gardes champêtres !




vendredi 3 juin 2011

Garde à vue

Ce matin j'ai reçu ça dans ma boite mail :



Je ne connais pas cet humoriste, mais je trouve qu'il se situe très bien dans la lignée de Coluche...J'espère toutefois que ce message ne va pas m'attirer les foudres de la maréchaussée, car il semble bien qu'actuellement il ne soit plus permis de moquer du gendarme...Un brave quidam, un peu éméché certes, mais se trouvant chez lui (ce qui n'est pas encore interdit, ça viendra peut-être), prenait l'air à sa fenêtre quand il vit deux pandores qui déambulaient au bas de sa rue...Un réflexe conditionné sans doute, lui fit entonner "Hécatombe", une des nombreuses chansons où Tonton Georges, en vieil anar qu'il était, réglait ses comptes avec les représentants de l'ordre établi.
Que croyez vous qu'il arrivât ? Notre quidam fut emmené manu militari au poste, placé en garde à vue, présenté devant un juge et condamné ! Condamné pour une chanson qui devrait figurer au patrimoine de l'humanité, au même titre que l’œuvre de Brassens. Peut-être  que ce juge se rappelait le sort qui avait été réservé à son collègue dans la chanson "Le gorille"...?
Triste société qui condamne ses enfants parce qu'ils rient de l'autorité...Comment peuvent ils avoir confiance dans la justice de leur pays ?
Si je me retrouve au poste, vous viendrez m'apporter des oranges, mais je pourrais fantasmer un maximum si le chef est une taulière !