lundi 28 octobre 2013

Vivre...!

Vivre...! A l'heure où la Bretagne s'embrase, ce soir la nostalgie frappe à la porte...Nostalgie de la jeunesse passée...Nostalgie de ces années où la Bretagne avait une âme...Nostalgie du romantisme rebelle qui baignait notre vie...

Nostalgie de tous ces moments qui restent gravés dans la tête, nostalgie de cette solidarité bretonne si profonde qui émergeait dans les combats et les luttes menés par les paysans, les ouvriers et les bretons tous ensemble solidement accrochés sur leur massif Armoricain...


 


Autant de luttes qui ont forgé une histoire commune que les bretons s'approprient de manière consciente ou inconsciente face au pouvoir central...
Et que dire du FLB, qui faisait rigoler tout le monde quand les perceptions sautaient ? Et que dire de ce contrôleur du Trésor Public, qui faisait partie du FLB qui faisait sauter son outil de travail ?

 Que dire, en effet de plus que Glenmor, que tout cela c'est Vivre en Bretagne ?


Des paroles très fortes qui n'ont pas vieilli d'une ride...

dimanche 20 octobre 2013

"L"emploi, c'est le revenu, et le revenu c'est la vie..."

Il s’appelait Alain Vigneron...Il avait 45 ans...Il était ouvrier chez Arcelor Mittal, au laminoir de Chertal en Belgique...Il s'est pendu le 12 octobre dernier...Dans une lettre d'adieu adressée à ses proches et à son délégué syndical, il explique les raisons de son geste :

 Je veux que vous respectiez ma femme et ma fille, ils n’y sont pour rien. Je les ai fait souffrir énormément à cause de mon boulot pour Monsieur Mittal. Il m’a tout pris : mon emploi, ma famille. Combien de familles va-t-il encore détruire ? Moi, je n’en peux plus de ce milliardaire...Ma petite femme et ma fille, je veux que vous sachiez que je vous aime mais Monsieur Mittal m’a tout repris : la fierté, la politesse et le courage de me battre pour ma famille. Et que la presse soit au courant de mon acte. J’ai fait des panneaux, je voudrais qu’ils soient à l’église, que tout le monde voit pourquoi j’ai mis fin à mes jours."

 

Un fait divers tout à fait banal qui n'a sans doute pas empêché M. MITTAL de dormir et qui n'a pas enflammé les médias, car perdre sa vie en la gagnant, ce n'est pas un sujet porteur pour le "prime time" (quel vilain mot !) du 20 heures

Nul doute que M. VALLS suggèrera à M. MITTAL qu'il a "vocation à retourner en Inde", comme il affirme que " les ROMS ont vocation à revenir en Roumanie ou en Bulgarie..."

mercredi 16 octobre 2013

En guise de retour...Circulez, il n'y a rien à contrôler !

Envie de revenir ce soir...Envie de réactiver ce blog qui a dormi tout l'été...Envie de faire part d'un petit coup de gueule sur un évènement qui n'a bien sûr pas été médiatisé, comme l'élection d'un simple petit conseiller général dans un des 4055 cantons qui existent sur le territoire national.

Le 12 septembre dernier, un contrôleur du travail se rend dans un commerce de la région parisienne  pour y effectuer un contrôle.


 Comme la responsable s'y oppose, ce fonctionnaire appelle alors la police nationale, comme il peut le faire lorsque une entreprise s'oppose à son contrôle. Sur sa commission d'emploi (sa carte professionnelle), il est en effet bien indiqué qu "Au nom du peuple Français", le ministre concerné "mande et ordonne" à toutes les autorités constituées de "prêter main forte et assistance" au porteur de la commission pour l'exercice de ses fonctions.

La police nationale débarque donc sur les lieux et que croyez vous qu'il arrivât ? Plutôt que de respecter son devoir de neutralité et de se conformer aux injonctions du document qui lui est présenté, un des fonctionnaires de police soumet le contrôleur à un interrogatoire en règle : date de naissance ? lieu de naissance ? adresse personnelle ? Bref, il est soumis à un contrôle d’identité poussé ! 


Le contrôleur du travail,  essaye de poursuivre son contrôle. Mais le fonctionnaire de police insiste mettant en cause les motifs de son intervention..."pourquoi êtes vous venu ? Que comptez vous contrôler...", Comme le contrôleur explique alors au policier une dernière fois qu’il a besoin de son aide pour pouvoir faire son travail, le policier répond : "ça ne se passe pas comme ça, Monsieur, la prochaine fois il faudrait prendre un rendez-vous, on a d’autres choses à faire. Au revoir.""

Dans un état de droit, il semble bizarre qu'un fonctionnaire de police ne respecte pas les règles qu'il est chargé lui-même d'appliquer...Mais peut être que pour ce policier, ce contrôleur n'avait pas le profil d'un agent de la direccte  et qu'il était peut être en face d'un individu qui usurpait une fonction et une identité.

Il est vrai que ce contrôleur avait un nom à consonance maghrébine avait le teint basané !


Faits divers ? Anecdote ? Chacun appréciera...Mais lorsque des membres d'un corps de fonctionnaires chargés de faire appliquer la loi républicaine font fi de leur devoir de neutralité, il y a de quoi se poser des questions sur l'avenir même de cette République...

Dans le climat de plus en plus délétère qui se construit, il en effet inconcevable qu'un "bougnoule" trouve sa place dans l'appareil d’État, alors qu'il ne devrait être là que pour ramasser les poubelles !