Ce soir, cette chanson me trotte dans la tête..." Le déserteur...", chanson mythique créée par Boris Vian en 1954 à la fin de la guerre d'Indochine...Cette chanson fut censurée jusqu'en 1962, année de la fin de la guerre d'Algérie...C'est cette censure qui a contribué à son succès et qui fait que cette chanson figure toujours en bonne place dans les répertoires des chanteurs amateurs lors des noces et des banquets...Cette chanson fait partie de notre patrimoine intergénérationnel...
Cette chanson reprise par Serge Reggiani, est mise superbement en en images dans cette vidéo :
"Il faut qu'on voit dans vos yeux que vous avez envie de tuer !" Ce soir, je me rappelle que lorsque j'avais 13 ans dans ma caserne d'enfant de troupe, l'adjudant que l'on surnommait "le SS", nous enseignait les rudiments du maniement d'armes...Finalement qu'il soit ici remercié d'avoir fait de moi un non violent et un pacifiste convaincu...
Et ce soir je m'interroge...Elle est où la guerre ? Elle est où la violence ? La violence n'est t'elle pas devenue institutionnelle vis à vis du peuple ? Dans cette société marquée par les compromissions, les lâchetés politiques, les individualismes forcenés, le temps n'est-il pas venu aussi de déserter ?
il y a aussi beaucoup de générosité, de gens engagés et sincères... pour ceux là ça vaut le coup de ne pas déserter ! la bise voisin :-)
RépondreSupprimerBien sûr que je ne vais pas déserter après tout le combat que j'ai mené dans ma vie et que je mène encore...Et comme tu le dis, c'est avec des gens engagés et sincères...dans la générosité la plus complète...Mais ce qui me mine actuellement, c'est ce climat politique délétère dans lequel on vit actuellement...Je refuse de cautionner les orientations actuelles du gouvernement sous prétexte "d'être de gauche"...J'ai toujours été un bon petit soldat quand il le fallait au nom du "front républicain"...J'ai voté Hollande sans aucune illusion, mais je ne pensais pas qu'on en serait arrivé au point où on en est...C'est pour ça que je veux déserter tout ce cloaque dans lequel se vautre "la gauche" et tout ses soutiens serviles, lâches et aveugles...
RépondreSupprimerTu sais ce que je pense de la gauche actuelle, qui ne doit certainement son nom qu'à sa position dans l'hémicycle ... parfois j'ai envie de déserter en effet.
RépondreSupprimerLassitude. Et impuissance face à la finance mondiale qui se fout de nous.