lundi 25 février 2013

Violences ...?

Manuel VALLS est certainement un bon Ministre de l'Intérieur socialiste...Il affirme que l'ordre républicain doit être respecté, ce qui est tout à son honneur...C'est pourquoi, il affirme haut et fort, en invoquant sans doute les mânes de Jules MOCH,  "qu'il n'y a pas de place pour la violence" dans le pays...

 Vu par Pujadas, payé avec nos impôts, et toujours aussi répugnant !




Strasbourg, 6 février 2013...Des salariés belges, luxembourgeois et français d'Arcelor Mittal viennent manifester devant le parlement Européen...La police française intercepte les bus des manifestants belges...Ceux ci subissent un contrôle très serré sur l’autoroute avant Strasbourg. Les passagers sont  fouillés au corps y compris avec des détecteurs de métaux, d’autres se sont retrouvés plaqués au sol et menottés, ce qui explique aisément leur colère d’être traités selon leur expression, comme des animaux, des délinquants ou des terroristes. Je suppose que les policiers avaient reçu des ordres, sinon ils auraient outrepassé leur devoir de fonctionnaire, ce qui les auraient amenés manu-militari devant leur commission de discipline....

Mais bon, il parait que cette manifestation n'était pas déclarée et qu'un ouvrier ait perdu un œil suite à un tir de flash-ball, fait sans doute partie de la routine...


Quimper, 18 février 2013... 250 agriculteurs de la FNSEA manifestent et provoquent 250000 € de dégâts...(1000 € chacun, c'est une bonne moyenne...) Une manif qui n'était pas non plus déclarée, d'après le préfet du Finistère... 
De nombreux médias et de nombreux élus se posent la question : l' Etat a t-il laissé faire ?  Était-ce un hasard si les élections à la Chambre d'Agriculture se déroulaient le lendemain ? Ils étaient où les CRS et les gendarmes à part le placide policier avec sa moto ?


Le 18 février, il était où le défenseur de l'ordre républicain ? Sauf  à avoir zappé l'actualité, je ne pense pas avoir entendu une déclaration du Ministre de l'Intérieur pour condamner de tels agissements. Il semble qu'il soit resté muet par rapport à ce coup de force de la FNSEA, alors qu'en tant que ministre d'un gouvernement "de gauche", il n'a pas hésité à stigmatiser "la violence" engendrée par les salariés dans leur combat pour la préservation de leur emploi...notamment parce qu'ils "cassaient du mobilier urbain..."

Et qui est responsable de la violence sociale ? Est-ce que ce sont les salariés qui sont désespérés? Désespérés parce qu'ils ont cru au "changement" ? Désespérés parce qu'ils voient qu'ils ont été trompés ? Et s'ils sont désespérés jusqu'à aller jusqu'au point de non retour, est-ce qu'un gouvernement "de gauche" n'aura t-il plus comme solution, que de mettre en face des salariés des "Compagnies Républicaines de Sécurité" ?
 

 

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