Avant hier (25avril 2013) un écrivain , Bernard Chambaz, s'exprimait dans l'Huma, dans le cadre de la souscription exceptionnelle lancée par l'Huma pour sa pérennité en tant que journal d'opinion...
La fin de son intervention m'a ému jusqu'aux larmes...Je pense que ni Bernard Chambaz, ni l'Huma, ne m'en voudront si je reproduis ici ces propos in-extenso :
"...Je voudrais raconter à mon tour une histoire qu'on m'a racontée cette semaine et qui me serre le cœur...L'histoire se passe du côté d'Avignon, où un jeune couple habite avec leur jeune fils de cinq ans. Le samedi à deux heures, la mère le conduit à un anniversaire où il a été invité. La jeune femme qui leur ouvre la porte est radieuse. Derrière elle, on aperçoit une table avec des gâteaux, des jus de fruits, des bouquets de ballons à hélium, des petits paquets-cadeaux pour les invités. Elle attend sept enfants, ce sera un bel après-midi, mouvementé mais joyeux. Quand la mère revient chercher son fils à cinq heures, la jeune femme qui lui ouvre la porte a les larmes aux yeux. Derrière elle, les gâteaux et les jus de fruits ne sont pas entamés, les petits paquets ne sont pas déballés. Seuls deux enfants sur sept sont venus. Les autres parents n'ont même pas daigné prévenir que leur enfant ne viendrait pas pour fêter les cinq ans de Mohamed..."
Beau billet... Mais moche aussi...
RépondreSupprimerLes parents étaient à la manif pour tous.
RépondreSupprimerBon sang, mais c'est bien sûr !
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