En Italie, le cavalière doit démissionner, mais il est toujours président du Conseil...Pourtant cette annonce devait "rassurer les marchés", mais ces fameux marchés semblent bien connaître l'individu, car cette berlusconnerie n'a pas suffit à endiguer la panique de la bourse de Milan...
"Rassurer les marchés"...Une expression qui passe en boucle ce soir sur tous les bulletins d'info de France Inter...Il est vrai que le zozo qui assure l'info sur la tranche horaire de 21h à 24 h ne me semble pas avoir inventé le fil à couper le beurre... Mais bon, c'est juste un avis personnel que personne n'est obligé de partager...
"Rassurer les marchés"...Une expression qui passe en boucle ce soir sur tous les bulletins d'info de France Inter...Il est vrai que le zozo qui assure l'info sur la tranche horaire de 21h à 24 h ne me semble pas avoir inventé le fil à couper le beurre... Mais bon, c'est juste un avis personnel que personne n'est obligé de partager...
"Rassurer les marchés"...Mais qu'est-ce que moi, dans ma petite maison dans la prairie, j'en ai à cirer de ces "marchés" ? Le seul marché que je connaisse, c'est le marché hebdomadaire du chef lieu de canton qui s'étiole en effet petit à petit, victime d'un anachronisme bon aloi.
Ainsi donc, ce sont "les marchés" qui décident des politiques qui doivent être mises en œuvre dans les États, en Europe et dans le monde. Ce sont "les marchés" qui ont obligé notre premier sinistre (cravate noire, costume noir) à nous demander plus de "sacrifices" et plus "d'efforts" (mais pas plus de rigueur, car ce mot reste encore tabou), tout en oubliant que c'est quand même lui qui est premier ministre depuis 2007, et donc selon la constitution, responsable devant le Parlement des orientations mises en œuvre depuis sa nomination.
Et quand est-ce qu'une radio, une télé nous dira que ces "marchés", ce ne sont que des spéculateurs qui s'enrichissent en créant de "la dette"...Ces spéculateurs qui s'enrichissent avec la complicité de la Banque Centrale Européenne...
Et pendant ce temps là, dans notre hexagone, la crainte et la peur s'installent...Chacun essaye se parer les coups comme il peut...La route est ouverte pour un état totalitaire...La fille à papa Le Pen surfe sur les sondages...
Et "la gauche" dans tout ça ? "La gauche", elle est contente...Elle a un candidat "normal" désigné démocratiquement pour virer Sarko...Pour quoi faire, on ne sait pas trop, mais ça ne peut pas être pire que ce qui existe déjà...Et qu'est-ce qu'il en pense le "candidat normal" de la dictature des marchés ? On ne sait pas trop non plus, mais tout ce qu'on sait, c'est "qu'il veut donner du sens à la rigueur"...Au moins s'il est élu, on sera content car on aura une rigueur de gauche (on a déjà donné !)...Et pendant ce temps là, les spéculateurs continueront de s'enrichir et le Secours Populaire aura de plus en plus de boulot avec l'accroissement de la paupérisation de nos concitoyens.
Ce soir, dans le silence de mon hameau, j'ai rédigé ma petite chronique...Un petit grain de sable dans le monde de la blogosphère...
Une erreur de manip m'a fait supprimer un commentaire. Que l'auteur ne s'en offusque pas, il ne s'agit pas de censure, et je l'invite bien entendu à commenter sans modération...
RépondreSupprimerCette question me hante depuis longtemps ...
RépondreSupprimerUn pays dominé par la loi du marché est-il encore une démocratie ?
A l'évidence non !
que pourra y faire la gauche ?
@solveig :Bien sûr que nous ne sommes plus en démocratie...Quand on voit que c'est la finance qui défait les gouvernements...Quand on voit qu'en Grèce, le gouvernement 'd'union nationale" inclut dans sa composante un parti d'extrême droite, résolument antisémite...Un parti d'extrême droite qui soutenait la dictature des colonels...Quant à la gauche..., c'est peut être à nous citoyens "de gauche", de lui dire ce qu'elle devrait faire "la gauche" et non pas en s'en remettre à un homme providentiel...Et c'est sans doute dans la rue que nous pourrons faire entendre notre voix...et surtout ne pas attendre mai 2012...
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