mercredi 15 juillet 2015

"Des lois ont été votées, alors que nous ne les avions pas autorisées..."

Lors de sa conférence de presse du 13 juillet dernier, Angela Merkel exprimait ainsi son ressenti de la "crise grecque"...Pour elle, il semble donc que c'est "l'Europe" qui doit déterminer ce qui est bon ou pas bon pour les peuples des pays qui sont membres de l'Union Européenne...Angela Merkel a donc décidé qu'il existait un gouvernement européen qui édicte des lois auxquelles tous les états sont priés de se conformer...

Pourquoi pas après tout, si il y avait un gouvernement fédéral européen, élu démocratiquement, qui serait garant de l'égalité des citoyens sur cette entité ? Égalité de droits, égalité de salaire minimum, un système fiscal et social commun, un espace européen qui permettrait de mettre tous les pays à égalité, avec une circulation non entravée des idées et des personnes...

Évidemment, ce qui se passe en Grèce nous montre que l' Europe telle qu'elle existe actuellement est quand même un peu éloignée de l'idée que s'en faisaient les "pères fondateurs"... Même si leur souci pacifiste était quand même teinté d'une vision économique qui n'allait pas dans le sens des besoins sociaux des populations...

Ce qui se passe en Grèce aujourd'hui devrait inciter chaque citoyen de l'union Européenne à se révolter...(mais combien en reste t-il de citoyens ?)...Le matraquage est en place... Dans nos bistrots de campagne on entend que ça va être à nous de payer la dette...Salauds de Grecs !



Pourtant ce qui se passe au niveau de l'Union Européenne devrait nous inciter à réfléchir...Même si "la gauche" est en pâmoison devant la "fermeté" de Pépère face à Angela Merkel, la France pourrait bientôt devenir la  Grèce de l'Union Européenne...En 2015, la dette publique de la France devrait atteindre 98% du PIB...Ce qui veut dire qu'il ne restera plus que 2% des richesses produites disponibles pour assurer les besoins sociaux de la population...Vous avez dit austérité ? Bien sûr, le débat doit porter sur l'origine de la dette, mais vu ce qui se passe en Grèce, je doute fort qu'un débat s'engage au niveau de la représentation nationale sur ce sujet...

Il est vrai qu'en France nous n'avons pas un Mikis Théodorakis, grec jusqu'au bout des ongles (même après q'ils furent arrachés par les nazis)...qui dénonçait les crimes en Serbie, alors que l'Union Européenne fermait les yeux, bien engoncée dans son petit confort de Stasbourg et de Bruxelles...








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