Il y a des soirs comme ça...Il y a des soirs, quand la pluie martèle les fenêtres et que le vent souffle dans les peupliers, on a envie d'oublier l'UMP, Florange, EDF, l'Ayroport, les conneries du Gouvernement, tous ces "commentateurs avisés" et tous ces politiques qui sévissent dans nos radios et nos télés, en maniant une langue de bois tellement noueuse qu'elle perturberait grandement un solide bûcheron jurassien...
Il y a des soirs comme ça...Il y a des soirs où on a envie de revenir en arrière...Il y a des soirs où le miracle du web permet de retrouver sa jeunesse...Une jeunesse en Bretagne baignée par le renouveau de la musique celtique...Une musique qui rythmait notre vie et nos combats...
Cette musique ne plait sans doute pas à tout le monde...Peut être un problème de génération, mais sans doute une perception d'un espace de vie complètement différent de celui que j'ai connu ...et que je vis encore...
Il y a des soirs comme ce soir...Un soir où le spleen fait appel au temps qui passe...Il y a plus de 40 ans, le 28 février 1972, Alan Stivell enflammait l'Olympia avec "Pop Plinn", un morceau mythique ...Le plinn, la danse du pays de Bourbriac... Quelle revanche pour les bouseux que nous étions de voir que l'élite parisienne se pâmait devant un "musicien du terroir"...Mais quelle amertume que j'ai encore aujourd’hui d'entendre tous les commentateurs politiques ou culturels employer le mot "province", dès qu'il s'agit de parler d'un évènement qui se passe en dehors de Paris...
Pourtant en Bretagne, il se passe toujours quelque chose...Même si "Pop Plinn" a été obligé de s'exporter à Bercy...
Pourtant en Bretagne, il se passe toujours quelque chose...Même si "Pop Plinn" a été obligé de s'exporter à Bercy...
Billet nostalgique ...
RépondreSupprimerSavoureux le sketch sur la langue de bois !
Et, bien que Lorraine, j'aime la musique bretonne, décidément personne n'est parfait :-)